La peur est souvent associée à un élément nouveau dans l'environnement de l'enfant. C'est pourquoi à chaque âge de nouvelles peurs apparaissent, en particulier la peur des monstres ou du noir vers l'âge de 18 mois alors qu'il arrivait à dormir dans le noir jusqu'à présent.
Que se passe-t-il dans la tête de votre enfant ?
Qu'elle apparaisse spontanément ou qu'elle soit liée à une mauvaise expérience, la peur des monstres, très souvent associée à la peur du noir, cache en réalité la peur d'être seul. Vers l'âge d'un an et demi, les enfants commencent à développer leur imaginaire, ce qui les amène à créer et personnifier leur peur par des formes qu'il s'imagine.
Comment l'aider à surmonter sa peur ?
Dans un premier temps, ne lui faites pas croire que les monstres existent, au contraire, soyez honnête avec lui en lui expliquant qu'ils ne sont que le fruit de notre imagination dans les livres, au cinéma ou à la télévision mais pas en réalité.
S'il vous le demande, vous pouvez éventuellement vérifier une fois sous son lit ou derrière les rideaux, mais si vous le faites à chaque fois, vous risquez de lui donner raison d'avoir peur. Prévenez-le donc plutôt que vous viendrez le voir quand il sera endormi pour vérifier que tout se passe bien.
Si vous n'arrivez pas à le rassurer, donnez-lui le sentiment de contrôle en trouvant une idée pour combattre le monstre. Même s'il utilise par exemple un jouet ou son doudou pour le protéger, cela ne veut pas dire que vous renforcez l'idée que les monstres existent, mais vous lui montrez que comme son plan ne sera jamais mis en action, cela montre bien qu'ils n'existent pas.
N'oubliez pas qu'il est important pour un enfant d'avoir un rituel de réconfort avant le coucher pour se sécuriser. Après le bain, vous pouvez par exemple mettre en place une histoire ou des jeux tranquilles, avec une petite veilleuse que vous n’allumez pas systématiquement, laissez-lui plutôt le choix de le faire ou non.
Si malgré tout il se réveille la nuit effrayé, prenez le temps de le réconforter rapidement, faites-le parler sans l'interrompre, puis aidez le à revenir dans la réalité en faisant la différence avec son imaginaire.
Source: Pourquoi Docteur