« Des milliers d’enfants à travers le monde ont été chassés de chez eux et au-delà des frontières par les conflits, la violence et d’autres formes de préjudice, dont 12,7 millions de réfugiés et 1,1 million de demandeurs d’asile. »
« Face à la propagation rapide de la pandémie de Covid-19, les besoins des enfants réfugiés deviennent toujours plus aigus. Il est essentiel de répondre à ces besoins pour préserver leur bien-être actuel et leur potentiel futur. »
« Les enfants déracinés comptent parmi ceux qui ont le moins accès aux services de prévention, aux tests de dépistage, aux traitements et à d’autres formes d’assistance essentielles. De plus, la pandémie et les mesures de confinement risquent d’avoir des conséquences néfastes sur leur sécurité et leur éducation, déjà précaires avant même l’apparition de la maladie. »
« Aller à l’école était déjà une difficulté, voire une impossibilité quotidienne, pour de nombreux enfants déracinés à travers le monde. Moins de la moitié des enfants réfugiés d’âge scolaire étaient inscrits à l’école, une proportion qui chutait à un enfant sur quatre au niveau de l’enseignement secondaire. Les enfants déracinés risquent aujourd’hui d’être encore moins nombreux à fréquenter l’école - et ce, pour une période prolongée - et certains risquent très probablement de ne jamais y retourner. »
« Dans certains cas, les enfants se retrouvent également privés de repas ou d’eau potable du fait de la clôture des écoles. On risque fortement d’assister à une augmentation des taux en termes de négligence, d’abus, de violences sexistes et de mariages précoces, au fur et à mesure que les familles sombrent dans des difficultés socio-économiques croissantes. Par ailleurs, il y a un risque accru de stigmatisation et de préjugés, au fur et à mesure que le virus se propage au-delà des frontières en suscitant la peur.
« La pandémie risque de réduire à néant les progrès chèrement acquis qui ont permis d’étendre l’accès des enfants réfugiés aux prestations de protection, aux soins de santé et à l’éducation à travers le monde. »
« Nous ne pouvons laisser cela se produire. En ces temps de multiplication des besoins de soutien et d’attention, la réponse à la pandémie doit comporter des engagements clairs pour assurer la protection et le bien-être des enfants déracinés. »
« Le HCR et l’UNICEF s’engagent pour leur part à faire davantage et mieux encore durant cette crise et au-delà, au bénéfice des enfants réfugiés, leurs familles, leurs communautés et pour ceux qui les accueillent. »
« Cet engagement s’inscrit dans le droit fil de la nouvelle initiative – un plan d’action conjointe – lancée par nos deux organisations en janvier 2020 pour étendre l’accès des enfants réfugiés à la protection, à l’éducation et aux installations d’eau et d’assainissement dans un premier groupe de pays prioritaires. »
« Nous nous sommes engagés à travailler ensemble pour transformer la qualité de vie des enfants réfugiés et de leurs familles en doublant le nombre d’enfants réfugiés et rapatriés qui ont accès à l’éducation ; en s’assurant qu’ils bénéficient des installations durables et écologiquement sûres de distribution d’eau potable et d’assainissement ; en luttant contre les problèmes dans le domaine de la protection ; en veillant à leur apporter des services de qualité adaptés à leurs besoins ; et en identifiant les obstacles à leur inclusion dans les systèmes nationaux. »
« Le HCR et l’UNICEF collaborent dans plus de 40 pays et nous œuvrons ensemble à la concrétisation des engagements pris en faveur des enfants dans le Pacte mondial sur les réfugiés. Nous continuerons d’apporter le meilleur soutien possible à l’ensemble des enfants réfugiés pendant la pandémie de coronavirus et au-delà et nous exhortons les gouvernements et la communauté internationale à se joindre à nous dans cet effort. »
« Comme tous les enfants dans le monde, les enfants réfugiés ont droit à leur chance dans l’existence et à voir leurs droits pleinement honorés. Bien que leur vie ait été bouleversée par les violences, par le déplacement et aujourd’hui, par une pandémie, leurs chances de connaître un avenir digne seront favorisées s’ils peuvent accéder équitablement à l’aide et aux services dont ils ont besoin. »
Source: ONU Info