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Le département de nutrition humaine et diététique de la faculté de santé publique – section II – de l’Université libanaise a organisé une conférence de sensibilisation à l’importance de l’allaitement pour la maman et l’enfant. Adressée aux étudiants en diététique, en sciences infirmières, ainsi qu’aux sages-femmes, cette conférence s’inscrit dans le cadre de la campagne visant à promouvoir l’allaitement lancée par le ministère de la Santé.
Pamela Mansour, responsable du département santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé, a insisté dans son intervention sur les objectifs de la campagne qui vise à promouvoir, encourager et protéger l’allaitement maternel en impliquant les différents acteurs de la santé publique. De plus, les mères qui allaitent peuvent appeler au 1214 pour de plus amples informations ou pour demander un avis de professionnels.
Carine Issa, chef du département de nutrition et diététique de la faculté de santé publique de l’UL, a, de son côté, présenté les résultats d’une étude qu’elle a menée sur les déterminants de l’allaitement maternel et la relation avec la santé des enfants qui fréquentent les garderies au Liban. Il en ressort que 50 % des mères allaitent exclusivement au sein pour une durée inférieure à quinze jours et 50 % arrêtent complètement l’allaitement mixte (maternel et lait de substitution) avant l’âge de trois mois. Cela s’explique, en partie, par le fait que le lait de substitution est introduit à plus de la moitié des nouveau-nés (51,6 % selon l’étude) dès le premier jour de la naissance à l’hôpital, mais aussi parce que les mères actives sont soumises à un congé de maternité court (soixante-dix jours).
Aline Abi-Nader, présidente de Lactica, une ONG qui fait la promotion de l’allaitement, a expliqué l’importance de l’application de la loi 47/2008, qui vise à organiser la vente et à limiter la promotion des laits de substitution de premier âge.
Source : L’Orient Le Jour
