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La Journée mondiale des personnes handicapées, fixée au 3 décembre, a été marquée par une cérémonie organisée au palais présidentiel sous le parrainage du chef de l’État, Michel Aoun, et de son épouse, Nadia. L’événement a été organisé à l’initiative du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, en partenariat avec l’Unicef et en collaboration avec le Centre pédagogique de la recherche et du développement, avec pour thème « Vers un Liban inclusif : l’éducation, un droit pour tous ».
Cette cérémonie a pour objectif de mettre l’accent sur le droit à l’éducation des enfants à besoins spéciaux, exposant le projet du ministère de l’Éducation visant à inclure ces enfants dans un certain nombre d’écoles publiques. Elle vise aussi à adresser un message à toutes les autorités concernées selon lequel tous les enfants ont droit à l’éducation quel que soit leur handicap, d’où la nécessité de créer des écoles, et de mettre en place des programmes et des moyens d’enseignement qui répondent aux besoins de ces enfants, tout en prenant en considération le sexe, l’âge et les besoins de chacun d’entre eux, mais aussi de trouver les cadres légaux nécessaires pour assurer à chaque enfant son droit à l’éducation.
Dans une allocution, la représentante de l’Unicef au Liban, Tanya Chapuisat, a souligné que « l’inclusion sous-entend le déploiement d’efforts continus pour trouver de meilleures façons de répondre à la diversité ».
De son côté, le ministre de l’Éducation, Marwan Hamadé, a exposé les grandes lignes du programme d’éducation inclusive dans les écoles publiques lancé par le ministère de l’Éducation en mai dernier, en collaboration avec le Centre de recherche et de développement pédagogique et l’Unicef, dans trente écoles publiques.
Quant à Claudine Aoun Roukoz, assistante personnelle du chef de l’État, elle a appelé à fixer au 3 décembre la Journée nationale de l’inclusion.
Source : L’Orient Le Jour
