Enlèvement légal d’enfant

mer, 05/03/2017 - 22:07 -- siteadmin

Il existe dans certains pays du monde et même chez nous, des enlèvements illégaux d’enfants que les autorités tentent de combattre. On enlève un enfant à ses parents, et un groupe de malfaiteurs exige une rançon pour le remettre à ses parents. Mais il existe ici une forme d’enlèvement plus pernicieuse qui a cours depuis plus de 30 ans.

Lors d’un divorce, un groupe bien organisé, le système de justice pour ne pas le nommer, enlève l’enfant au père en lui ordonnant de ne plus s’approcher de lui. Comme le père tient à revoir son enfant malgré sa séparation d’avec la mère, il va se battre pour y arriver. Cette bataille peut se chiffrer, dans le meilleur des cas à 20 mille dollars, mais atteint souvent les 30, 40, 50 ou même 60 mille dollars.

Ce n’est malheureusement qu’à ce prix, que le père risque de retrouver légalement son droit de revoir son enfant. Bien sûr à ce stade, le père est, plus souvent qu’autrement, ruiné. Mais l’organisation qui lui a soutiré son argent elle, prétend avoir tout fait ça pour le seul bien de l’enfant. Dans de telles situations, nombreux sont les pères qui, faute d’avoir les fonds nécessaires pour mener une telle bataille, laissent tomber.

Pourquoi selon vous, ce droit de voir son enfant n’est-il pas automatiquement accordé au père lors d’un divorce? Vous allez peut-être me dire qu’il y a toutes sortes de raisons à cela, dont la première et la plus importante, est celle de protéger l’enfant. Mais pourquoi quand l’argent est versé, cette raison-là n’existe plus? J’ai écrit au Ministère de la justice pour qu’on me donne une explication. Une employée de cette organisation m’a répondu que dans le passé, c’était les femmes qui n’avaient pas de droits lors d’un divorce, et que désormais c’est au tour des hommes de ne pas en avoir. Que pensez-vous de ça vous? Pourquoi un père divorcé doit-il payer pour avoir le droit de voir ses enfants?

Votre lettre manquait de clarté. Si vous parlez de paiement de pension alimentaire, il est prévu par la loi que le parent qui a la garde de l’enfant puisse réclamer à l’autre partie une somme d’argent pour assumer son entretien. Et le montant varie en fonction des besoins de l’enfant et du niveau social précédent de la famille. 

Si vous parlez plutôt ici de frais d’avocat. Il doit s’agir alors d’un cas de divorce difficile où les parties ne s’entendent pas et où les frais augmentent en fonction de la longueur et de la lourdeur du dossier. Quand on sait qu’il se règle de plus en plus de cas de divorce et de séparation par la médiation, laquelle entraîne très peu de frais, c’est triste de lire votre histoire telle que décrite.

Quant à la réponse de l’employée du ministère, elle faisait certainement référence au fait qu’avant les années 1960, les femmes avaient peu de moyens de se défendre face à la justice et n’avaient pas la faveur des juges. Si j’ai tout faux, réécrivez-moi une lettre plus claire pour que je puisse répondre plus adéquatement.

Source: Le Journal de montréal

http://www.journaldemontreal.com/2017/05/02/enlevement-legal-denfant