
Le surpoids chez les adultes et les enfants est un sujet qui inquiète les spécialistes. Depuis maintenant 10 ans, des chercheurs se penchent sur le nombre de personnes concernées par l’obésité en France. Et les chiffres sont alarmants.
Les chercheurs de l’agence sanitaire Santé publique France ont une bonne et une mauvaise nouvelle à nous annoncer. Allez, autant commencer par la bonne nouvelle qui doit tout de même être nuancée.
Des pourcentages stables pour les adultes et les enfants
Une étude publiée mardi dernier dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’agence sanitaire Santé publique France a comparé l’évolution du taux d’obésité des adultes et des enfants depuis les 10 dernières années. Et les chercheurs sont arrivés à un constat plus ou moins rassurant : le taux d’adultes et d’enfants obèses et en surpoids est stable depuis 2006, malgré des chiffres dont il faut tout de même se soucier. En effet, d’après le rapport, 17% des enfants âgés de 6 à 17 ans en 2015 avaient une prévalence du surpoids, dont 4% d’obèses, ce qui équivaut à 1 enfant sur 6. Chez les adultes, les chiffres montent jusqu’à 49%. Le surpoids et l’obésité sont mesurés selon l'indice de masse corporelle (IMC), obtenu en divisant le poids par la taille au carré. Au-dessus de 24,5 la personne est en surpoids et à partir de 30, on parle d'obésité.
La stabilisation du pourcentage d’obèses et de personnes en surpoids est encourageante car les chiffres étaient en constante augmentation depuis 1970. L’une des principales raisons à cette tendance serait les diplômes acquis ou non par les parents au sein du ménage, selon Benoît Salanave, épidémiologiste. « Comme chez les adultes, face au surpoids et à l'obésité, l'écart entre enfants issus de ménages diplômés et non-diplômés tend à s'aggraver : moins les parents ont de diplômes, plus les enfants risquent d'être en surpoids » déclare le professionnel dans son rapport. Cependant, une autre tendance s’est développée au cours des 10 dernières années chez les jeunes adolescentes.
Des jeunes filles de plus en plus minces
Les recherches menées par l’agence se sont également portées sur les prévalences de la maigreur des adultes et des enfants. Si, dans la globalité, cette prévalence a légèrement augmenté chez les hommes en dix ans (+ 1,7 points), cela est aussi le cas chez les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans. En 2006, le taux était de 4,3% contre 19,6% en 2015. Benoît Salanave précise qu’il s’agit d’un « constat à nuancer. C'est essentiellement de la maigreur de grade 1, ce n'est pas de la maigreur pathologique, pas de l'anorexie ».
Source : magic mama
http://www.magicmaman.com/un-enfant-sur-six-est-en-surpoids-en-france,3503839.asp