Une petite ONG est obligée de violer la loi pour aider ses petits patients atteints de cancer.
Une cinquantaine de femmes et d'enfants ont quitté Alep lundi en empruntant des corridors humanitaires organisés par la Russie, mais des milliers d'habitants n'ont pas la possibilité de faire comme eux.
En raison des sanctions américaines et européennes, la vente de médicaments anticancéreux en Syrie est considérée comme un délit pénal. Cela concerne également d'autres médicaments et équipements médicaux. Sur les 200 enfants cancéreux d'Alep, 30 sont morts et seulement neuf ont réussi à vaincre le cancer.
« Presque tous les cas de mort d'enfant des suites d'un cancer sont attribuables aux sanctions européennes. Nous appelons l'Union européenne et les organisations humanitaires à faire lever les sanctions ou à permettre la fourniture en Syrie de médicaments anticancéreux, car les enfants souffrent », a indiqué à la chaîne RT une porte-parole de l'organisation Cancer Care Syria qui aide ces patients. L'Europe ignore ces demandes depuis quatre ans. Le nombre de victimes innocentes s'accroît. Ainsi, une fille de trois ans s'est vue amputée d'un œil faute de médicaments. L'unique hôpital oncologique d'Alep a été occupé par les combattants de l'opposition puis détruit.
L'ONG a besoin de 6 000 dollars par mois pour ses patients, mais elle n'arrive pas à collecter cette somme. Ses membres sont obligés d'acheter et d'importer clandestinement des médicaments anticancéreux du Liban.
Source : Sputnik News