Les grands-mères cherchent à trop nourrir leurs petits-enfants, ce qui les mène au surpoids. Résultat: les enfants des migrants, qui vivent séparément de leurs aïeux, souffrent plus rarement de surpoids.
Les enfants de migrants souffrent plus rarement de surpoids parce qu'ils vivent séparément de leurs grands-mères, ont établi des chercheurs chinois dans une étude publiée dans la revue PLOS ONE.
15 % des enfants et adolescents chinois âgés entre 7 et 18 ans, soit plus de 30 millions de personnes, souffrent d'embonpoint ou de surpoids. Après avoir examiné des enfants de Guangzhou, les scientifiques ont conclu que 20 % des enfants d'autochtones et seulement 14 % des enfants d'immigrés connaissaient ce genre de problème.
Les auteurs de l'étude expliquent cela par le fait que les grands-parents gardent habituellement un œil sur leurs petits-enfants et que pour eux un enfant gras signifie un enfant en bonne santé. Alors que les parents des enfants d'immigrés restent généralement dans leur ville natale et ne participent pas à l'éducation et à l'alimentation des enfants.
En outre, les enfants des locaux achètent souvent de la nourriture à des marchands de la rue après la fin de la journée scolaire. Pendant ce temps, les enfants d'immigrés arrivent à la maison à vélo ou courent vers leur arrêt pour ne pas rater le bus.
Les grand-mères apportent également souvent des plats faits maison à l'école pour donner à manger à leur progéniture.
Les auteurs espèrent que leur étude contribuera à régler le problème de l'obésité enfantine, qui est d'actualité en Chine.
Source : Sputnik News
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201705181031433424-obesite-enfants-etude/