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Les fabricants de couches-culottes sont accusés par l'agence de sécurité sanitaire d'introduire dans leurs produits des substances nocives.
Le mot est le déverbal de coucher, qui vient du verbe latin collocare. Après une naissance dans une famille, les couches sont de fait très importantes: la mère en relève, et l'enfant en porte. Pour ne rien dire de certains pères débordés, qui en tiennent une.
La composition de ces protections n'est pas négligeable. Elles sont elles-mêmes constituées de plusieurs matières, disposées en couches, qui, sans être géologiques, forment un terrain plus ou moins imperméable.
Que vont faire les fabricants mis en cause? Deux attitudes sont possibles: réagir ou se coucher? Peut-être seraient-ils bien avisés de commencer par jeter les couches incriminées et, au demeurant, conçues pour être jetables…
Quant aux consommateurs, on s'interroge sur leur conduite à venir. Car, dans tous les cas, il faut bien continuer à envelopper le nouveau-né. Ils vont donc l'emmailloter, comme si de rien n'était. À moins qu'ils ne décident d'en remettre une couche.
Source : Le Figaro
