Selon les experts européens, le travail extra-scolaire ne favorise guère le développement des enfants.
En Espagne, des parents ont finalement rejoint leurs enfants dans leur lutte contre les devoirs imposés pendant les weekends, a déclaré Jose Luis Pazos, président de l'Alliance espagnole des Associations de parents (CEAPA), l'organisatrice de la manifestation nationale sans précédent. « Les devoirs sont absolument nuisibles » pour le développement extra-scolaire des enfants, a tranché le président de la CEAPA, qui englobe plus de 12 000 écoles publiques du pays. Selon lui, le système éducatif doit pousser les écoliers non pas à mémoriser les leçons, mais à gérer les informations reçues, à avoir un esprit critique et à savoir faire la sélection entre ce qui est bon et ce qui est moins bon. « La société a beaucoup changé, ce qui n'est point le cas de l'environnement scolaire », a déploré le militant associatif. Conformément au rapport PISA sur l'éducation de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), l'Espagne occupe la cinquième place après la Russie, l'Italie, l'Irlande et la Pologne dans la liste des 38 pays étudiés pour les volumes de devoirs imposés aux écoliers.
L'indice de l'Espagne est de 6,5 heures de devoirs par semaine, la moyenne étant de 4,9 heures.
De plus la quantité de travail extra-scolaire ne reflète guère le niveau d'éducation, car les enfants à l'école primaire et au collège ne sont toujours pas forts en maths, en lecture et en sciences. Par contre, en Finlande et en Corée du Sud, les deux leaders du classement PISA, le temps hebdomadaire consacré aux devoirs ne dépasse pas trois heures.
Source : Sputnik News