La Journée internationale des droits de l’enfant a permis à l’Unicef de sensibiliser par le jeu les plus jeunes à la condition de leurs alter ego dans le monde.

Cette journée nous permet, par des activités festives et éducatives, de sensibiliser les enfants et leurs parents à la situation des enfants, notamment en France, où beaucoup vivent dans la pauvreté. Présidente de l'Unicef 36, Françoise Doucet débordait d'idées, hier, sur le parvis d'Équinoxe, pour interpeller les quidams sur les droits de l'enfant, dont c'était la Journée internationale, ce mercredi.

Pêche à la ligne mimes, cartes…

Avec son mari, Daniel, une dizaine d'autres bénévoles, et Auregan, en service civique, elle proposait ainsi plusieurs jeux qui ont remporté un franc succès. Comme l'incontournable pêche à la ligne, revisitée façon Unicef, chaque canard en plastique étant étiqueté d'un numéro se rapportant à un dessin expliquant un droit fondamental établi par la Convention internationale des droits de l'enfant, signée le 20 novembre 1989.
Avec ces bénévoles, Cloé, Léa, Quentin et Chaïma, en deuxième année à l'IUT, animaient un jeu de mimes, dans le cadre d'un projet tutoré qu'ils mènent cette année avec l'Unicef. Le principe : les petits participants tirent des cartes illustrant différents droits de l'enfant et les miment à leurs camarades. « On a tous des petits frères ou des petites sœurs, donc on sait s'y prendre », sourit Léa, 19 ans, débordante d'énergie pour canaliser tout cet enthousiasme : ici, un petit garçon qui lève le doigt comme en classe pour retranscrire le droit à l'éducation ; là, un autre imite l'absorption d'une boisson au goulot pour le droit à l'eau…
« J'ai appris qu'il y a des enfants qui sont mal nourris et mal soignés, et puis aussi, il y en a qui travaillent », résume Samia, 7 ans. Mission accomplie pour l'Unicef.

Source: La Nouvelle Republique