Les Principes Généraux de la Convention Relative aux Droits de l’Enfant

Tous les droits de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) sont liés et peuvent être considérés comme un tout. Mais il existe quatre “principes généraux” - ou droits fondamentaux - qui sont particulièrement nécessaire à la mise en oeuvre de tous les autres droits. Examiner ces quatre droits peut expliquer les raisons de leurs violations et servir de guide pour leur protection.

Articles qui traitent des principes généraux de la Convention relative aux droits de l’enfant :

Non-discrimination (article 2) : La discrimination à l’encontre des enfants est une des causes principale de la violation de leurs droits. Envisager les droits sous cet angle permet d’exposer les préjugés et croyances qui conduisent à un traitement injuste. Par exemple, le droit à être protégé de la violence peut être enfreint en raison de l’âge : dans de nombreux pays il est légal de frapper un enfant pour le discipliner mais c’est un acte criminel de frapper un adulte.

Intérêt supérieur de l’enfant (article 3) : l'intérêt supérieur de l’enfant doit être la considération primordiale pour toute question le concernant. Par exemple, un enfant ne doit pas être retiré de sa famille (article 20) sauf si c’est dans son intérêt supérieur : par exemple si l’un de ses parents est violent. L’intérêt supérieur de l’enfant doit toujours être déterminé selon l’esprit de l’ensemble de la Convention et il doit prendre en compte le point de vue et les sentiments de l’enfant (article 12 sur le droit à être entendu).

Droit à la vie, à la survie et au développement (article 6): les enfants doivent être en vie pour que leurs autres droits aient un sens. Le développement est l’un des but principaux de nombreux droits de la Convention. L’un des buts de l’éducation (article 29) est par exemple 'l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités”.

Droit de l’enfant à être entendu (article 12) :  cet article garantit leur statut en tant qu’individus détenteurs de droits plutôt que d’objets de pitié. Tous les enfants ont le droit d’exprimer librement leur point de vue. Leurs avis doivent être pris en compte selon leur âge et leur maturité (article 5). Quelle école choisir? Que faire en cas de grossesse? Sur toutes ces questions, comment les parents, les écoles, les tribunaux, les gouvernements et autres pourraient-ils savoir ce qui est le mieux pour les enfants s’ils ne savent pas comment et ce qu’ils pensent et ressentent? Donner des informations et des conseils (article 17) sur toutes les options et essayer de le guider vers son intérêt supérieur est une chose - mais prendre les décisions pour eux, sans leur consentement, en est une autre.

Source : CRIN

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