La santé revêt une importance vitale pour tous les êtres humains dans le monde. Quelles que soient nos différences, la santé est notre bien le plus précieux. Une personne en mauvaise santé ne pourra pas profiter pleinement de sa vie.
Les principales caractéristiques du droit à la santé
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
Le droit à la santé est étroitement lié à d’autres droits humains fondamentaux, notamment l’accès à l’eau potable et aux assainissements adéquats.
Le droit à la santé implique l’accès aux services de santé
Tous les enfants ont le droit d’avoir accès en temps opportun aux services de santé appropriés. Cela suppose l’établissement d’un système de protection de la santé, avec l’accès aux médicaments essentiels.
La concrétisation du droit à la santé implique que les pays mettent en place des services de santé qui soient disponibles en toutes circonstances, accessibles à tous, de bonne qualité et acceptables (c’est à dire conformes à l’éthique médicale, et respectueux des différences biologiques et culturelles).
Par contre, cela ne signifie pas qu’ils doivent garantir une bonne santé à toutes les personnes. (voir : Distinction entre le Droit à la Santé et le droit à une bonne santé)
Le droit à la santé passe également par la prévention et la sensibilisation
La prévention joue un rôle essentiel dans la préservation de la santé publique et notamment infantile. L’éducation à la santé et les vaccinations permettent de prévenir la propagation des maladies infectieuses.
Les vaccinations sont efficaces, car elles sont peu coûteuses et permettent de protéger les enfants contre les risques de décès et de handicap engendrés par les principales maladies infantiles (la tuberculose, la diphtérie, le tétanos néonatal, la lèpre, la poliomyélite, la coqueluche, et la rougeole). À long terme, les vaccinations peuvent même venir à bout d’une maladie dans un pays.
La vaccination des enfants et les campagnes de sensibilisation peuvent permettre de réduire significativement les risques pour leur santé. Aussi, la transmission d’informations de bases sur l’hygiène, les besoins nutritifs, etc. ainsi que, la diffusion d’illustrations simplifiées rappelant les règles élémentaires sont des procédés très efficaces pour informer les populations et améliorer leur comportement en matière de santé.
Par ailleurs, il est important d’informer la population sur les effets néfastes que peuvent avoir certaines pratiques coutumières, tels que le mariage d’enfants ou les mutilations génitales féminines sur la santé des enfants.
Le droit à la santé des enfants
Pour les enfants, le droit à la santé est vital, car ils sont des êtres vulnérables, plus exposés aux maladies et aux complications de santé. Lorsque les enfants sont préservés de la maladie, ils peuvent s’épanouir pour devenir des adultes en bonne santé, contribuant ainsi au développement de sociétés plus dynamiques et plus productives.
Le droit des enfants de jouir du meilleur état de santé possible
Les enfants nécessitent une attention particulière afin de jouir du meilleur état de santé possible pour se développer convenablement pendant toute leur enfance et leur adolescence.
À chaque étape de leur développement physique et mental, les enfants ont des besoins spécifiques et des risques de santé différents. Aussi, un nourrisson sera plus vulnérable et plus exposé à certaines maladies (maladies infectieuses, malnutrition, etc.) qu’un jeune enfant ou un adolescent.
À l’inverse, un adolescent, par ses habitudes et son comportement, sera plus exposé à d’autres types de risques (santé sexuelle, mentale, alcool et drogue, etc.).
Généralement, un enfant qui aura pu bénéficier des soins de santé appropriés lors des différents stades de son développement, jouira du meilleur état de santé qu’il est susceptible d’atteindre, et pourra devenir un adulte en bonne santé.
Les soins pré et post-natals
Le droit à la santé des enfants implique également les soins pré et post-natals des mères.
Un nourrisson aura beaucoup moins de chance de survie si la mère décède à la suite de complications survenues lors de la grossesse ou de la naissance.
Source: Humanium